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Le Puy du Fou n'est pas une affaire d'argent

Au Puy du Fou, tout est beau. C'est notre volonté, c'est notre fierté. C'est notre seul moteur.

À l'émotion de la scène répond la ferveur de la coulisse. La scène est belle mais la coulisse l'est tout autant.

Il y a un secret à tout cela, à cette incandescence qui ne faiblit pas, à cette effervescence créative. Ce secret, c'est la passion. Le Puy du Fou n'est pas une œuvre mercantile. Le carburant n'est pas le goût de l'argent. Le carburant, c'est toujours la passion. La passion d'une œuvre exaltante, sans cesse réinventée, perfectible, que l'on améliore, que l'on embellit, que l'on agrandit. Si l'argent menait les destinées du Puy du Fou, cette entreprise si fragile en ses harmonies aurait consumé sa flamme depuis longtemps et serait morte de corruption.

Cet espace vous propose d'entrer dans la coulisse pour mieux comprendre de l'intérieur que le Puy du Fou est un acte d'amour gratuit.

Où va l’argent gagné par le Puy du Fou

OÙ VA L’ARGENT DU PUY DU FOU ?

Attestation officielle des commissaires aux comptes (KPMG / BECOUZE)

 

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Où va l’argent gagné par le Puy du Fou

10 juillet 1977 : Philippe de Villiers découvre le site du Puy du Fou. Il écrit son premier scénario.

Septembre 1977 : création de l’association, à but non lucratif, « pour la mise en valeur du château et du pays du Puy du Fou » qui portera l’aventure. Les statuts sont déposés à la préfecture, le 12 décembre 1977 : le bénévolat est instauré comme constitutif de la future « Cinéscénie ».

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11 mars 1978 : devant les 300 premiers volontaires, dans la cour d’honneur, Philippe de Villiers fait le serment solennel qu’« il n’y aura jamais, au Puy du Fou, de droits d’auteur pour le scénariste et ses successeurs ». L’indépendance créative est proclamée pour l’écriture des scénographies à venir : il n’y aura jamais de scénographe extérieur.

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16 juin 1978 : première représentation de la « Cinéscénie ». C’est un succès. Il va s’inscrire dans le temps. En quarante et un ans, on passera de 600 à 4 150 bénévoles.

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Juin 1989 : après le rêve nocturne, va naître le rêve diurne : création du Grand Parc, sous la forme d’une SAS, émanation et propriété de l’Association du Puy du Fou. Il n’y aura ni versement de dividendes à des personnes physiques, ni jetons de présence, ni rémunération des administrateurs pour leurs fonctions. Depuis trente ans, cet engagement a été scrupuleusement respecté. Par ailleurs, dès 1989, le principe de l’indépendance économique est confirmé et étendu au Grand Parc : sur l’exemple de la Cinéscénie, la SAS du Grand Parc ne reçoit ni subvention ni aide capitalistique extérieure.

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Janvier 2004 : Nicolas de Villiers, directeur artistique du Puy du Fou, est élu président de l’Association. Bientôt, il écrira à son tour, des scenarii. Il reprend à son compte les engagements de son père pour porter à son tour, la charge morale de l’œuvre, qui doit demeurer, au fil des ans, un hymne d’amour.

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Juin 2007 : ouverture de la « Villa Gallo-Romaine », le premier hôtel thématique du Puy du Fou. Ainsi naît la « Cité Nocturne », qui abrite une part croissante des visiteurs du Grand Parc.

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17 mars 2012 : Philippe de Villiers, créateur du Puy du Fou, Nicolas de Villiers, président et Laurent Albert, directeur général, reçoivent, à Los Angeles, au nom du Puy du Fou, le Thea Classic Award, prix du Meilleur Parc du Monde. Il sera suivi de nombreux autres prix mondiaux et européens.

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25 mars 2012 : le jour de ses soixante-trois ans, juste guéri d’un cancer, Philippe de Villiers décide de faire don de son œuvre au Puy du Fou. La propriété intellectuelle des scenarii est ainsi transférée par donation devant notaire, le 16 mai 2012, à une personne morale, l’Association « Puy du Fou Stratégie », organisme sans but lucratif. Le Puy du Fou s’enrichit de tout le fonds incorporel ainsi apporté. La volonté du créateur exprime le souci d’assurer la pérennité de l’œuvre par-delà les aléas tenant à la vie de son auteur et pour abriter le Puy du Fou de toute forme de convoitise, de prédation, sous la condition expresse que l’esprit bénévole puyfolais ne vienne pas à se corrompre. Cette association, qui porte la charge morale de l’œuvre, est composée de six membres historiques. Elle devient partenaire minoritaire de l’Association du Puy du Fou, propriétaire du Grand Parc.

Où va l’argent gagné par le Puy du Fou

7 février 2017 : création de « Puy du Fou España ». Les mêmes principes puyfolais s’appliquent à cette création :

 - Pas d’actionnaires physiques du Puy du Fou. Seule, au nom du Puy du Fou, est actionnaire la personne morale « Puy du Fou International », elle-même propriété exclusive du Puy du Fou.

- Pas de distribution de dividendes auprès des personnes physiques du Puy du Fou.

- Pas de jetons de présence aux membres du conseil d’administration.

- Pas de droits d’auteur pour les scenarii.

Ce bref historique de l’aventure puyfolaise souligne les trois constantes de déploiement de l’œuvre :

  • L’absence de toute subvention de la sphère publique,
  • La valorisation scénaristique au seul profit de l’œuvre, par le don successif et définitif de tous les scenarii écrits,
  • La sanctuarisation de la propriété intellectuelle et physique par rapport à toute convoitise interne et extérieure.

Ce qui porte le Puy du Fou n’est pas l’argent mais le souffle lyrique. Ce qui explique la longévité de cette aventure qui n’a jamais connu la corrosion ou la routine, c’est la fidélité à l’intuition créatrice de l’œuvre.

L’attestation des Commissaires aux comptes (KPMG) confirme que les engagements et serments formulés dans la cour du château, dès 1977, par le « Comité de lancement » composé de cinq personnes, avant même la rédaction des premiers statuts, ont toujours été tenus et appliqués, par-delà l’évolution des structures qui ont accompagné l’extraordinaire développement de l’œuvre et de l’entreprise.

Les actes de générosité des auteurs, Philippe et Nicolas de Villiers, qui enrichissent le Puy du Fou au fil des écritures de scénographies nouvelles, en France et à l’étranger, fécondent chaque jour l’enthousiasme et l’incandescence de toute une communauté humaine, soudée par le même souci de gratuité. Elle porte, avec fierté et scrupule, la charge morale d’une œuvre d’amour.

La trame de l’architecture puyfolaise, par ses exigences, explique le succès. Elle porte la noblesse d’un geste d’oblation, sur une petite colline de la civilisation française où s’agrège, chaque année plus nombreuse, une communauté humaine de plus de 4000 bénévoles et un public aux ferveurs et fidélités grandissantes.